samedi 10 février 2007

11/02/2007: quitte ou double ?

Ce 11 février marquera-t-il cette campagne présidentielle? Sarko à la mutualité va nous sortir les violons populaires et entonner l'Internationale, Ségo lui répondra à coup sûr un discours pondéré et gauchisant où la solidarité et le progrès feront tinter à nos oreilles un son jauressien ! A l'heure où Le Pen récupère Karl Marx et son combat anti-capitaliste, Ségo va devoir faire attention: la référence aujourd'hui a perdu de sa force! Tout est chamboulé, les valeurs se confondent, on prend en otage les Anciens pour faire face à la modernité et au changement. Cela rappelle une vieille querelle, celle des Anciens et des Modernes, le progrès contre le conservatisme. Seulement voilà, chez certains, la pirouette est légère...On ratisse large me direz vous, c'est les habitudes de campagne. Oui mais c'est surtout prendre les français pour des couillons! Que Sarko fasse la girouette entre Rungis et Toulon, et les médias le trouvent près du peuple, c'est en tout cas l'image qui en ressort; Qu'Alain Soral marie Le Pen à Marx, là ça devient comique; Mais que Ségo suivent les traces, non !!! Son discours à Villepinte doit affirmer ses idées, celles du progrès et de la réforme. Les références à Blum ou à Jaures seront évidemment de la partie, même si les médias diront qu'elle gauchise son discours. Et c'est là le principal écueil: donner aux médias et au peuple l'image d'une Rosa Luxembourg déguisée en Chanel ! Ségo doit continuer ce qu'elle a commencé, c'est à dire le changement! En ancrant son discours à gauche-gauche, elle risque de décevoir les partisans du ségolisme. Alors au diable les éléphants et les références historiques, le cimetierre de la gauche n'est pas encore ouvert, n'en déplaise aux "bien-pensants", la gauche existe toujours! C'est là le principal message de la réunion du 11 février.
Sommes-nous peut-être rentrés dans un nouveau 16ème siècle, celui de l'humanisme, du progrès et du renouveau. Le moyen-âge semble se dissiper , l'ère moderne s'ouvrir: Ségo pousse la porte...

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