samedi 19 mai 2007

Diplomacy ou realpolitik ?

C'est marrant de voir le désastre anglais en Irak, et celui des Américains, surtout quand on voit que notre nouveau ministre de affaires étrangères était pour une intervention française. Merci Chirac pour ne pas nous avoir embourbé dans la croisade impérialiste anglo-saxonne.
Avec Kouchner espérons qu'il n'engagera pas nos troupes au Darfour, en Irak, en Corée, en Iran, et je ne sais quel autre pays ou région en proie à des troubles guerriers. La diplomatie française doit rester à sa place, ne rentrons pas dans l'ingérence à tout va, dans l'interventionnisme "au nom de...".

vendredi 18 mai 2007

L'Histoire en danger !!!

Huit chercheurs au CHNI viennent de démissionner après l'annonce de la création du Ministère de l'immigration, de l'identité et du codéveloppement. Je soutiens leur initiative. Weil et Noiriel ont depuis longtemps prouvé leur probité et leur talents d'historiens. La création même de ce ministère, au delà des réactions qu'il provoque, me laisse présager du pire. Son existence suppose la collusion, en tout cas le problème entre l'immigration (laquelle d'ailleurs?) et l'identité française. Quelles vont être les mesures applicables? (maitrise du français,conditions du regroupement familial, aide au codéveloppement: tout cela existe déjà, n'est ca pas M.Sarkozy!)
Personnellement, je vois là la pénétration d'idées nauséabondes chères à l'électorat frontiste. Le choix des mots est primordial pour Sarkozy, il satisfait ainsi une grosse partie de son électorat!
Les dangers à venir sont nombreux: mauvaise image de la France, terre d'accueil et des "droits de l'homme", mais surtout utilisation voire interprétation de l'Histoire de France à des fins douteuses (les lois sur le rôle positif de la colonisation seront votées à coups sûr).
Qui va définir ce qui fait notre identité, en existe-t-il une pour tous, le multiculturalisme à la française doit-il s'uniformiser, quel va être le rôle des historiens, leur objectivité et leur travail ne sont-ils pas menacés ? Autant de questions qui ont du peser lourd dans la décision des historiens et autres chercheurs démissionnaires.
Prenons garde...

lundi 7 mai 2007

Douce France ou les défis de Supersarko !

Prémonitoire me direz-vous ? Non, lucide tout simplement. Mes propos précédents relevaient d'une simple analyse que beaucoup d'ailleurs avaient conduit. Les résultats sont là: 55% de Français ont choisi le candidat de la droite, le candidat sortant, celui de la rupture. Reste maintenant à Nicolas Sarkozy d'entrer dans son rôle, celui de rassembleur comme il dit, celui tout simplement de Président de la République.
Rassembler, quelle signification doit-il donner à ce mot ? Doit-il ouvrir au FN, au centre , à la gauche, doit-il faire l'ouverture que Jacques Chirac a oublié en 2002? Nicolas Sarkozy sera-t-il l'homme de l'ouverture? Beaucoup de questions me direz-vous...Ma réponse pour ma part tendrait vers la négative. Comment en effet des hommes de "gauche" voire du centre modéré pourraient accepter son ministère de l'immigration, si il est crée? Difficile donc de tenir sa promesse d'ouverture s'il veut satisfaire son électorat conservateur, le plus nombreux hier soir. Ses scores importants sur le pourtour méditerranéen, terres frontistes par excellence, l'empêchent de trop regarder sur sa gauche. Là est son principal challenge: respecter ses promesses d'ouverture avec un électorat conservateur. Contradictoire en apparence...?
Nicolas Sarkozy se doit de résoudre l'équation: 55% des Français l'attendent.
Cette tâche s'annonce cependant difficile, sur le fond comme sur la forme: Ou il ouvre et il détruit les fondations de ce qui a fait sa victoire (la droite "dure") ou il ferme et il renonce au souhait des Français et donc à sa promesse. Dans les deux cas il est perdant, son pari échoue, peut être a-t-il déjà échoué...notre nouveau président est donc face à un choix crucial. Porté par la dynamique de son score, le problème n'apparaitra tout de suite, mais il est là.
Tout ceci reflète parfaitement l'ambivalence du personnage: nouvellement apaisé, ex-nerveux, partisan de la ligne "droite" et amoureux de l'ouverture, ami des médias et chantre de l'Etat impartial, beaucoup de contradictions qui pèsent depuis longtemps sur lui et depuis hier sur sa présidence, et donc par extension sur la France et ses 65 millions de citoyens.
Bon courage Monsieur le Président, la guerre du PS vous laisse un temps d'avance, mais ne trainez pas trop...

vendredi 4 mai 2007

Lettre à France...

Dans deux jours, la France va basculer. A droite sans doute, comme le veut l'Histoire. La vieille tradition monarchiste et versaillaise va une fois de plus se réaliser. Car il est une vérité que l'Histoire de France nous enseigne: sa trajectoire change au gré des révolutions. Depuis 1789, et peut-être avant même, notre pays a soufflé le chaud et le froid, s'emportant souvent avec fougue au vent des évènements: 1848, 1870, 1914, 1936, 1968, 1981...2007? Le taux record de participation premier tour de l'élection présidentielle témoigne de cette réactivité: les Français sont allés en masse voter, dans un élan commun, engagé et plein d'espoir. Cette petite révolution de velours s'apparente plus à un sursaut d'orgueil qu'à une réelle prise de conscience. Le vote massif pour le candidat Sarkozy et la candidate Royal atteste de ce que l'on peut appeller le "vote utile".
Sursaut démocratique, peur d'un bis repetita, ils ont voter. Force est de constater que leur préférence s'est tournée vers le représentant de la droite: 1/3 des votants ! Quels sont les enseignements ? La France est revenue dans le giron de ce qui a fait son histoire, le conservatisme. Je m'explique: Des Bourbons à Chirac, le peuple français a toujours penché à droite. La ruralité, son organisation territoriale, ses structures de pouvoir, tout conduit à cela. Fait nouveau depuis une cinquantaine d'années, notre pays est au milieu d'un vaste mouvement de l'Histoire (la vague de fond braudelienne) qui se nomme la mondialisation. Celle-ci a ouvert la France, et bien d'autres pays, au monde. Décloisonnée, marginalisée, elle n'est plus aujourd'hui un centre. Elle a perdu de son influence, de sa superbe et de son poids (le non au référendum de 2005 en est une preuve). Car l'essentiel est là: les Français sont les principales victimes de ces phénomènes. Perte de confiance, peur de l'avenir, retour sur soi, racisme, oppositions, autant de maux sur lesquels Nicolas Sarkozy et beaucoup d'autres ont surfé pendant la campagne.
Son programme reflète parfaitement les attentes primaires du peuple: politique d'immigration, retour aux valeurs famille, travail, nation (étrange triptyque...). Ses solutions sont à l'image d'un acte chirurgical d'un médecin de guerre au milieu d'un conflit: désespéré parfois, dangereux toujours, rarement efficace. La France est en guerre ne l'oublions pas...
Travailler plus, protéger nos frontières, des populations pauvres comme des produits étrangers, rapprochement du grand frère américain, libertés contrôlées, voilà les principaux outils de la politique sarkozyste.
En ce sens, il impose une rupture dans l'Histoire de France! Non monsieur Sarkozy n'a pas la grandeur de l'Histoire, j'entends par là qu'il opère un revirement à 180° vis à vis de notre passé. Loin de l'indépendance prônée par le Général de Gaulle, très loin de la solidarité affichée par notre "modèle social", il sera l'homme de la "mauvaise" rupture: Notre pays s'engage avec lui à contre courant de sa propre Histoire. Longtemps appréciée pour ses Lumières, la France retourne dans l'ombre: elle accepte son supposé déclin et s'engage dans une ère de dégénérescence. Nous n'en sortirons pas grandi, assurez vous en.
Liberté, égalité et fraternité, beau slogan pour une France en perdition. La seule liberté qu'il nous restera sera celle de réussir, d'entreprendre, d'écraser son voisin et de s'enrichir, au diable la solidarité et l'égalité, cette France là n'est plus. A moins que...
Dans les moments de doute et d'adversité, le peuple français a toujours réagi de façon instinctive, violente parfois, mais toujours salutaire. Gageons que nos concitoyens en prendront acte dimanche pour barrer la route au candidat de la "mauvaise rupture".
Bis repetita placent disent certains, gardons l'espoir que l'Histoire illustre le proverbe
et que la France présidente nous amène sur les chemins du renouveau !

Votons Ségolène !!!

lundi 30 avril 2007

"J'ai changé" dit-il...

Voilà le nouveau Sarko, cru avril -mai 2007. On le retrouve, il se retrouve, enfin on y a droit. C'est assez récurrent en somme: chaque fois qu'il perd le fil de la campagne, que l'attention ne se focalise pas sur lui, il vire à droite, et de plus en plus dans le délire verbal...
Son ministère a fait grand bruit, même au sein de son propre camp (bien étouffé d'ailleurs), ses propos sur le déterminisme génétique, trop peu relayés dans les médias,
reflètent une vision de l'homme pour le moins réductrice et dangereuse, voilà maintenant qu'il s'offusque de l'héritage soixante-huitard. Passons sur le rappel des origines chrétiennes de la Corse (de même que celles de l'Europe), et attardons nous sur Mai 68. Dans son dialogue avec Michel Onfray, Nicolas Sarkozy se réclamait d'une liberté salvatrice et salutaire (Libre 2000). De plus il faisait une sorte d'apologie du désordre, de la désobéissance, qui lui apparaissait comme créatrice du soi; et oui c'est en étant libre, dans sa pensée et dans ses gestes, qu'il était devenu ce qu'il était. Or aujourd'hui il dénonce cette construction du soi. Voilà le terrible Mai 68 destructeur de valeur, responsable des maux de la société française. Si des voleurs cambriolent une maison, si des "jeunes voyous" ou "racailles" terrorisent les hall de gare, si les français ne veulent plus se lever le matin, si on devient homosexuel, tout ça mesdames messieurs, c'est la faute de la faillite morale issue de Mai 68!!! Qu'est ce qu'il faut pas entendre ! Déjà avec les pédophiles de naissance, il avait fait fort, mais là c'est le summum.
On peut critiquer l'héritage de Mai 68, de là à rendre ces évènements responsables de la situation actuelle de l'économie française, des banlieues, de la crise démocratique, et que sais-je encore, il faut dire que c'est osé.
Et c'est là toute la dangerosité du personnage: il ose ! Il choque, lui dira "je provoque un débat", "qu'on en parle", mais au fond ce sont ces idées qui le travaillent, qui l'exaltent. Quand on entend ses disciples sur les chaines de télévision crier à l'immobilisme ou au conservatisme à propos du programme de Ségolène Royal, on croit rêver ! Il veut un retour au "maître" respecté devant lequel on se lève (aïe je vais me faire taxer de soixante-huitard...), à ce conservatisme scolaire à la Jules Ferry (on était loin à l'époque de l'idéal humain, de la démocratisation de l'école, de l'égalité des chances, etc...). Peut-être veut-il un retour également à la nostalgie des punitions, le bonnet d'âne (ouh vilaine racaille, t'es nul à l'école, mets ton bonnet et au piquet !), peut-être même un retour au bagne et aux galères...j'arrête là mon envolée lyrique. Simplement c'est assez risible de montrer du doigt ce que l'on révère à la maison. Son désir de réforme et de rupture est sans doute plus visible sur le plan économique que sur le plan social, car ne nous y trompons, c'est bien un retour en arrière qui nous est promis: valeurs morales et religieuses, autorité du maitre et du pater familias, respect et obéissance, culte du mérite et du travail...Lui qui dénonce les allusions institutionnelles de la IVe République, il semblerait qu'il se rapproche, pour le coup, des valeurs sociétales de la IIIe.
Alors c'est qui le plus conservateur...? Ca me rappelle un truc: "travail, famille, patrie", c'est porteur comme slogan, non ? Démodé sans doute...

dimanche 29 avril 2007

Une victoire à la Pyrrhus...?

Ségo paraissait forte hier, déterminée. Elle a encore fait preuve de "pugnacité" comme il dit. Elle voulait un dialogue, elle l'a eu, et c'est tant mieux. Nous, français, allons pas nous plaindre que deux candidat discutent. Toute la campagne a surfé sur la vague du "ouh le méchant Sarko", "ouh l'incompétente Royal", un peu de dialogue courtois et intelligent , ça fait pas de mal, non ?
En outre, je ne pense pas que les français veuillent de la gentillesse, de la courtoisie, le monde politique ne ressemble en rien à celui des Bisounours, ils veulent tout simplement des réponses, plus que de l'apaisement. Hier , on a vu un début de réponse, alliance au centre sur une base de gauche, social-démocratie à la française, un peu de tout ça sans doute. Mais ne soyons pas dupes, et Ségolène ne l'est pas, François Bayrou reste un homme de "droite", il n'y a qu'a voir sa phobie de l'Etat et ses orientations économiques, mais bon nombre d'électeurs ont pu réfléchir grâce à cette initiative, et c'est bien là l'essentiel: la France réfléchit et a les cartes en main pour choisir. Pour la "combine" , j'en redemande !!!
Reste le débat de mercredi, le vrai selon Sarko. Il est vrai que ce dernier s'impatiente, lui qui avait le contrôle de la campagne, lui qui dictait le rythme, ben ce week end, il a un peu perdu le fil. Et ça, ça doit vraiment l'énerver! Dur d'avoir 5 points d'avance au premier tour, on se voit vainqueur, on se relâche et voilà le naturel revient au galop: on râle et on envoie sa cohorte de charognards sur les plateaux télé pour casser du Ségo!!! (Valérie Pecresse était hier complètement transparente sur le plateau de BFM, vide même, rien d'autre à dire que "c'est nul", "antidémocratique", etc...).
Tout cela augure d'un débat passionnant: Sarko remonté comme une pendule, prêt à en découdre, et une Ségo sereine et déterminée, prête à moucher le petit! Et là on entre dans un débat psychologique; le débat d'idée on le connaît, et on sait très bien que le débat d'entre deux tour n'est pas fait pour ça, il sert juste à révéler le caractère des candidats face à face, devant les caméras et les français. Sarko arrivera t-il à dissimuler sa nervosité et sa "haine"? Car face à l'intransigeance de caractère de Ségo, il risque de buter sur son calme; sa stratégie basée sur sa capacité à énerver l'autre, à le déstabiliser, qu'importe le moyen, fera t-elle son effet sur le marbre ségolien?
En tout cas une bonne chose est sûre, l'ambiance risque d'être très tendue, il y aura de l'électricité dans l'air...

vendredi 27 avril 2007

BAD GODESBERG OU BEREZINA ?

Le PS a la nausée...Depuis dimanche, le grand parti de gauche français est au bord de la schizophrénie: le centre-gauche lutte avec la gauche-gauche! Il est vrai que cette pathologie, ce malaise devrais-je dire, devait arriver tôt ou tard. Le résultat est là: Ségo est à 5 points derrière. Si elle se voit contrainte de repiquer au centre, elle n'en demeure pas moins celle qui mène le bal. Car attention, si M. Bayrou jubile si fort depuis dimanche, il ne faut pas oublier qu'il a perdu; il s'est fait écarter en demi-finale. Mais les médias français adorent jouer les entremetteurs, ils brouillent les cartes, nos esprits et finalement le scrutin du 6 mai. Car c'est ici que le bât blesse. On présente le béarnais comme le personnage central de l'histoire (faut dire qu'il en fait pas mal lui aussi...) mais l'on oublie Ségo et Sarko. Le calcul pervers de François de secouer le cocotier socialo en jouant le cheval de Troie démocrate est très risqué: détruire le PS sera une rude tâche (25% des suffrages certes avec un vote utile), le remplacer à la tête de l'opposition anti UMP guère moins facile.
Ségo détient la clé de ce scrutin: ou elle prend le PS par la droite et fait naître un parti social-démocrate calqué sur le modèle européen, ou elle compte sur la "vraie" gauche pour pouvoir s'en sortir. Il semble que le premier calcul soit le bon et celui qu'elle ait choisi. La question qui se pose est de savoir à quel visage pourrait ressembler ce nouveau parti. La tendance libérale de l'UDF est-elle compatible avec les emplois-aidés? Les convictions européanistes de Bayrou sont-elles compatibles avec le non de Fabius? Le socialisme hérité de Marx doit-il disparaître ou doit-on le laisser à Olivier Besencenot et consorts? On voit bien que toutes ces équations sont difficiles à résoudre quand elles le sont déjà à établir. L'enjeu est là: ou on les résout et on avance, ou on ne s'entend pas et l'on recule.
Cependant, c'est bien Ségolène qui a les cartes en main. Elle peut décider ou non de se lancer dans cette aventure. N'en déplaise à quelques éléphants ou autre nostalgique: faut passer à autre chose! J'ai été de ceux qui ont fustigé la position centriste, la trouvant inappropriée voire ridicule, mais la réalité des urnes a pointé mon erreur: les français en sont las des guerres PS-UMP, ils veulent du changement (85% de participation). Pour ma part François Bayrou ne représente pas ce changement, mais son idée de départ était peut être la bonne. Une troisième voie est possible voire souhaitable; je pense toutefois que c'est sur la base du socialisme que la première pierre doit être posée. Je ne peux renier mes convictions viscéralement "gauchisantes" et laisser aux prédateurs libéraux le destin de mon pays. En d'autres termes, ce n'est pas Ségo qui doit se plier aux exigences de l'UDF mais bien le contraire. Ceux qui refusent la vision de la société sarkoziste doivent se rallier à cet "idéal", les autres savent ce qu'ils doivent faire. Le centre ne peut exister en tant que tel, il reste le refuge des ni-ni, et par là-même une sorte de salle d'attente, un sas, une transition. A l'image du purgatoire, l'UDF et les centristes ne peuvent demeurer longtemps dans l'antichambre du pouvoir; tôt ou tard ils choisiront: enfer ou paradis !
L'introspection ratée du PS de l'après 22 avril amène aujourd'hui à la situation d'urgence. Ce que François Hollande n'a pas fait, aussi brillant soit-il, Ségolène doit le réaliser le plus rapidement possible. Le village d'Asterix n'est plus, il doit se romaniser...La pilule sera sans doute très dure à avaler même si ce n'est rien comparée au gros cachet Sarko ! Nos consciences doivent se réveiller et réfléchir, je parle bien évidement de nos consciences de gauche. L'avenir de cet idéal qui nous traverse est là. L'ouverture ou la mort à petit feu.
Ségolène a t-elle la carrure pour porter ce projet, François est-il prêt à renoncer à sa "destinée", les éléphants ont-ils réservé une place au cimetière...une chose est sûre, les français sont prêts. Si le nouveau projet est cohérent, nul doute que les français feront le bon choix.
Le résultat du 6 mai confirmeront-ils cette espérance, une seule chose à faire: attendre...pas trop non plus car le petit Nicolas, lui, avance...